Mon parcours d’immigration


Je dois le dire dès le dĂ©but, j’ai eu beaucoup de chance, et croyez bien que j’en suis conscient.

Tout Ă  commencĂ© pour moi dĂ©but octobre 2021, par un mail me proposant de venir travailler au QuĂ©bec. L’idĂ©e de venir ici avait Ă©tĂ© envisagĂ©e 30 ans plus tĂ´t, mais l’Ă©loignement de la famille, les enfants jeunes, et le reste ont fait que nous n’avions pas donnĂ© suite. Au dĂ©part, je me suis dit que c’Ă©tait un peu tard, et puis après tout, on a qu’une vie. C’est comme ça qu’après une entrevue en visioconfĂ©rence, je me suis retrouvĂ© le 28 janvier 2022 Ă  MontrĂ©al commencer une nouvelle vie, un nouveau job, avec un permis de travail de deux ans. Tout seul, sans connaitre personne. En pĂ©riode de COVID

Autant dire que cela n’a pas Ă©tĂ© simple de faire des rencontres. La crise n’Ă©tait pas encore terminĂ©e. Masque obligatoire dans les magasins, cafĂ©s fermĂ©s, le job pour lequel j’Ă©tais venu devenu full tĂ©lĂ©travail, les conditions n’Ă©taient vraiment pas idĂ©ales, mais j’ai tenu le coup en faisant du bĂ©nĂ©volat auprès de la Maison de l’amitiĂ©.

Mon premier logement Ă©tait au coeur du plateau, a l’angle de l’avenue du Mont-Royal et de la rue Saint-Denis, au rez-de-chaussĂ©e d’un duplex typique du plateau. Les planchers de bois franc, quand tu habite au rez-de-chaussĂ©e, pour moi, c’est non. Ă€ plus forte raison lorsque tu es juste a cotĂ© d’un petit parc, repaire de fin de soirĂ©e pour les fĂŞtards.

Quelque chose dans la ville m’a attrapĂ© dans cette ville. Moi qui arrivait de mon petit village du centre de la France, je n’imaginais pas aimer autant cette vie citadine. Est-ce que c’est la prĂ©sence de parcs un peu partout dans la ville ? Les trottoirs verdis ? Les pistes cyclables ? Le centre ville et ses grandes tours ? Le vieux port ? L’architecture ? La beautĂ© de la ville en hiver ? Les gens ? Un peu tout ça, et bien plus encore, mais revenons a nos moutons, ce sera l’occasion d’un prochain post sur ce que j’aime a MontrĂ©al.