Ma vie au Québec


Le départ

En Janvier 2022, en fin de période COVID, j’atterrissais à l’aéroport de Montréal, à 56 ans, avec un permis de travail fermé de 2 ans pour exercer mon travail d’informaticien. Je t’explique pourquoi j’ai débarqué ici.
Par cette froide journée de janvier, je débarquais donc enfin avec ma valise et mon sac à dos pour entamer une nouvelle partie de ma vie. Je pense que comme beaucoup de français, pour moi, ici, c’est le rêve de l’Amérique en français, c’est donc plus facile pour s’intégrer.

Presque.


L’atterrissage

Je n’ai pas compris lorsque la dame de l’aéroport m’a répondu Bienvenu après que j’ai remercié de m’avoir indiqué ou se trouvait les taxis. Je n’ai pas tout saisi non plus de la conversation que m’a faite le chauffeur (pourtant d’origine haïtienne), et ce n’était pas uniquement du à la fatigue du voyage.

Ce n’est pas un cliché, il faut un peu de temps pour comprendre pleinement une conversation avec un québécois, que ce soit du fait de son accent ou de ses expressions. Aujourd’hui encore, avec certains, c’est difficile. Un peu comme discuter avec certains vieux dans mes campagnes auvergnates, tu comprends bien le sens, mais pas en finesse. Et encore…

A peine atterri, je me suis retrouvé cloitré dans ma chambre appartement dans un hôtel résidence du Plateau, à 50 mètres de l’avenue du Mont-Royal, dans sa partie la plus touristique. Au pied du Mont-Royal, central et proche de la communauté francophone, c’était assez idéal. Je suis rapidement tombé en amour pour la place.

Une fois arrivé, on fait quoi ? J’ai donc fait mes premiers pas dans la ville, et cette ville de Montréal, si particulière en Amérique du Nord, m’a charmé, moi qui ne voulait plus entendre parler de grandes villes, au point de vouloir maintenant y rester de façon permanente.


L’adaptation

Au delà du coté exotique et variée de l’architecture montréalaise, de la beauté de la ville l’été, des espaces verts partout dans la ville, de la beauté de la ville l’hiver, de l’ambiance décontractée, de la multitude de cuisines et cultures qu’on peut y croiser, j’aime le mode de vie que je peux adopter ici.

Je peux consommer local sans prendre ma voiture, profiter des espaces verts et voies cyclables l’été comme hiver, les gens sont aimables entre eux, chacun suit sa route sans emmerder l’autre (excuse l’expression, j’en ai pas d’autres en tête).

Mais, il y a aussi de la misère et de l’itinérance a Montréal. J’en reparlerai aussi plus tard. On trouve toutes les cultures ici, et elles cohabitent avec respect et sérénité. Amis français, ça s’peut !.

Montréal, ce n’est pas le Québec, alors, j’ai aussi tenté aussi la vie en chalet l’hiver pendant 2 mois à Val Saint-Côme, dans la région de Lanaudière. Je t’en reparlerai ici. Ni positif, ni négatif. Juste une expérience. Toujours est-il que je suis revenu dans le quartier.

Un bilan ?

Le bilan après trois ans passés ? J’attends la décision concernant ma Résidence Permanente avec impatience, et je n’en envisage pas de retourner en France. Ça se discute

Quelques albums photos